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Les chants du Mondalo

  La part du lion

Texte écrit par Jean-Michel BAYARD, édité par L’HARMATTAN.


« Le ciel semble s’éclaircir à Mondalo, pays du Sud en voie de développement. Grâce à un formidable sursaut populaire, les élections, qui devaient plébisciter la dictature du Général Encorla, donnent la présidence du pays à Ernesto Tombola, chef de file de l’opposition. Un immense espoir et une nouvelle énergie soufflent dans le cœur du peuple mondalove et de son Président. De nombreuses bonnes volontés sont prêtes à assumer les tâches aptes à redresser le pays. Mais confrontées aux exigences des Institutions Financières Internationales et aux manigances de Monsieur de Vieillebranche, quelle société pourront-elles construire pour donner un avenir à Mondalo ? »


 

 

 

A l’heure de la Mondialisation et des problèmes internationaux qui perturbent jusqu’à la survie de la planète, j’ai voulu écrire une pièce qui parle du monde et de certains des mécanismes qui le régissent. Il y a les pays du Nord riches, il y a les pays du Sud pauvres. La terre produit des aliments de base à profusion, pourtant des millions d’êtres humains meurent de faim chaque année ; les pays « pauvres » regorgent de matières premières pour fabriquer quantités de produits finis qui peuvent mettre les peuples à l’abri du besoin, pourtant ils vivent dans un dénuement extrême ; les laboratoires pharmaceutiques commercialisent des médicaments à base de plantes récoltées dans les pays du Sud, pourtant ceux-ci n’ont pas accès aux traitements pour endiguer des épidémies redoutables ; etc….


Les pays riches refusent que les pays pauvres sortent de la pauvreté, comment ?  Pourquoi ?


Bien entendu le propos n’est pas de culpabiliser l’homme du riche occident, mais de le responsabiliser. Qu’il puisse séparer le bon grain de l’ivraie quand il entend de fallacieux discours officiels ou quand il regarde des reportages ou des débats orientés et tronqués.
Dans l’espoir qu’il se sente un jour solidaire de tous les peuples du monde.

Pour le versant divertissant « la part du lion » est écrite sous la forme d’un « spectacle musical ». Une dizaine de chansons agrémentent le texte et permet une approche plus ouverte, plus ludique et plus sensible de ces thèmes. C’est aussi un théâtre épique où de nombreux personnages se rencontrent dans des lieux très différents pour une quête…de celle de la liberté ou de celle du profit, laquelle gagnera ?

 Les chants du Mondalo

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 1ère partie « La part du lion »

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 Que meure celui qui flanche

Texte écrit par Jean-Michel BAYARD, édité par L’HARMATTAN.

 

"La guerre civile est déclenchée. L'armée régulière commandée par le général Encorla affronte la rébellion des guerreros emmenée par Malko Setouf, le neveu du président Tombola. De Vieillebranche voit d'un très bon oeil ce chaos qui s'installe dans une partie du pays et qui empêche toute politique progressiste du nouveau gouvernement. Il n'hésite pas à faire appel à des mercenaires pour entretenir le conflit et continuer son fructueux business. Les mondaloves sont encore et toujours  à la merci des manipulations et des manigances de l'homme d'affaires insatiable. De Vieillebranche a su diviser pour mieux régner et engluer tous ses détracteurs dans des contradictions qui les emprisonnent. L'autoroute du pouvoir et du profit est grand ouverte pour cet homme cupide et sans scrupules.... mais les choses peuvent ne pas se dérouler comme prévues."

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La civilisation de l'homme blanc avec son système économique agressif suscite des comportements immoraux et inhumains qui vont à l'encontre de toutes les belles idées universelles qu'elle brandit comme un masque hypocrite. Tous les pays pauvres, qu'il faut appeler "en voie de développement", sont pillés par les grandes multinationales en utilisant des méthodes esclavagistes sans rien donner en retour. Toutes ces sociétés sont planquées dans des paradis fiscaux et  reversent, en guise de paiement, une misère à ces pays qui n'ont par conséquent aucun moyen de développer une politique sociale. Pour cette économie au service des riches et des plus forts, le monde est un vaste terrain d'aventures où tous les coups sont permis. Les intérêts des pays développés qui défendent les Droits de l'Homme sont les intérêts des grandes sociétés internationales qui les bafouent allègrement. La politique des pays riches ne donnera jamais la parole aux pays pauvres s'ils ne la contrôlent pas.

Ceux qui osent demander plus de justice ou plus de partage des richesses sont immédiatement combattus, dénigrés, assassinés, les pauvres doivent rester à leur place.

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Que faudrait-il pour que les choses changent?

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 Les chants du Mondalo

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2ème partie "Que meure celui qui flanche"

Les chants du Mondalo

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La 3ème partie "Le dernier Prédateur" est en cours d'écriture.

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